Une agriculture de haute montagne, exemplaire, biologique, naturelle
L’agriculture joue un rôle essentiel pour l’équilibre du Queyras mais elle est de plus en plus fragile.
L’élevage (bovin et ovin) constitue l'activité traditionnelle de l'agriculture de montagne car il s'adapte aux fortes contraintes environnementales (forte altitude, rigueur hivernale, faible surface cultivable...). C'est ainsi qu'il a contribué à favoriser la diversité des écosystèmes montagnards et il a profondément structuré les paysages traditionnels à forte valeur patrimoniale et économique.
Le milieu agricole est l’objet de profondes mutations : le développement de certaines filières (apiculture, maraichage…) et le déclin d’autres (élevage en général, production laitière…).
Ce territoire possède de nombreux atouts. Il constitue un espace de haute montagne à l’identité et aux paysages uniques.
Il possède des ressources agricoles et pastorales importantes, des paysages équilibrés et typiques et un potentiel de produits de très haute qualité.
Le tissu social y est encore dynamique avec des entrepreneurs et des projets innovants s’appuyant sur un savoir et une culture locale montagnarde.
L’orientation choisie dans la nouvelle charte est clairement celle de la préservation des terres agricoles de l’urbanisation et d’adopter un mode d’organisation de l’agriculture locale qui permette le renouvellement des exploitations. C’est aussi le choix résolu de produits de qualité avec un accompagnement vers les circuits courts de valorisation. Enfin, une problématique émergente est celle de l’alimentation intégrant des considérations de santé publique, d’éducation et d’accessibilité.