Validation de l’avant-projet de charte le 7 mars 2023

Validation de l'avant-projet de charte le 7 mars 2023

Il aura fallu trois années de travail pour aboutir aux 5 documents présentés ci-dessous :
- le diagnostic de territoire ;
- le bilan évaluatif de mise en œuvre de la charte 2010-2025 ;
- la synthèse croisée de ces deux documents ;
- l’avant-projet de charte 2025-2040 ;
- le Plan de Parc qui est la traduction cartographiée de cet avant-projet. Cet avant-projet de charte constitue un projet de territoire, qui ne concerne pas uniquement l’action du Syndicat mixte du Parc, mais chaque signataire – depuis la commune jusqu’à l’État – qui s’engage à faire face aux enjeux repérés et aux objectifs fixés pour une durée de 15 ans.

Trois défis structurent ce projet de territoire :
• Inscrire le territoire dans un mouvement de transition écologique, pour assurer l’équilibre homme-nature ;
• Bien vivre dans un territoire où les besoins des habitants sont pris en compte ;
• Préserver les ressources et les communs dans un contexte de changement global et en particulier climatique : atténuer les effets, s’adapter.
Ces défis se déclinent en 4 ambitions, 10 orientations stratégiques et 31 mesures dont 9 déclarées prioritaires au regard des enjeux du territoire et pour l’action du Syndicat mixte du Parc :

1. Renforcer le lien Parc – habitants ;
   
2. Affirmer la place du Parc dans la gouvernance locale ;
   
3. Apporter une attention particulière aux alpages ;
   
4. Concilier la fréquentation et les espaces sensibles ;
   
5. Faire du paysage un levier stratégique transversal en termes d’aménagement et de gestion ;
   
6. Être un territoire sobre et exemplaire en matière d’urbanisme et d’aménagement ;
   
7. Garantir les continuités écologiques ;
   
8. Maintenir la trajectoire de diminution des consommation énergétique et d’émissions de gaz à effet de serre ;
   
9. Protéger les milieux, écosystèmes, habitats et fonctionnalités.

Validé par le Comité syndical du 7 mars 2023, l’ensemble de ces documents a été adressé au préfet de Région qui émettra un avis courant avril, puis au Ministère de la transition écologique qui saisira le Conseil national de protection de la nature qui sera accueilli au mois de mai dans le Queyras.