Dans sa quête du maintien de l’équilibre des écosystèmes en place, le Parc naturel régional du Queyras a un rôle reconnu dans la mise en oeuvre de mesure de gestion concertées et adaptées à son territoire, en particulier en tant qu'animateur de sites Natura 2000.
Rappelons que le réseau Natura 2000 est un ensemble de sites naturels européens, terrestres et marins, identifiés pour la rareté ou la fragilité des espèces sauvages, animales ou végétales, et de leurs habitats.
L'objectif de Natura 2000 est donc de concilier préservation de la nature et préoccupations socio-économiques.
Ces sites se situent en grande partie dans le périmètre du Parc du Queyras mais aussi en dehors, comme à Cervières, Villard-Saint-Pancrace, Saint-Martin-de-Queyrières, La-Roche-de-Rame, l’Argentière-la-Bessée, Saint-Crépin, etc. Il s’agit principalement d’accompagner les différents acteurs (agriculteurs, porteurs de projets, mairies, communautés de communes, etc.) pour la conservation des habitats et des espèces importantes au niveau européen, comme le tétras-lyre. Un des gros volets dans le territoire du Parc s’oriente autour des Mesures agro-environnementales et climatiques (MAEc) dans les alpages, qui permettent d’adapter les conduites pastorales aux enjeux locaux (conservation des zones humides, report de pâturage pour préserver la nidification, etc.). Une autre action menée ces dernières années a conduit à un contrat dans le bois de Praroussin, à Abriès-Ristolas, où 154 arbres sénescents ont été mis en défens pendant 30 ans. Et cela afin de mettre à l’abri toute une faune spécifique, comme des petites chouettes de montagne, des chauves-souris ou encore des insectes saproxylophages.