C’est la basse température des eaux torrentielles de montagne (5 °C à 15 °C pour le Guil) qui permet à celles-ci d’être saturées en oxygène lors du brassage dans les chutes. Elles accueillent alors des animaux grands consommateurs d’oxygène dissous, comme les truites et les larves d’une foule d’insectes. En période de crues, le torrent abandonne des matériaux qu’il transporte. Ceux-ci forment des bancs de gravier, de sable et de limon qui sont alors colonisés par des plantes. La végétation de ces rives consomme une partie de la pollution organique des eaux et protège les berges.
Propre aux eaux fraîches, vives et bien oxygénées, la Truite Fario est liée ici aux torrents et au cours supérieur des rivières. La fario se distingue par ses nombreuses taches rouges.
Populage des Marais : présente jusqu’à l’étage subalpin, cette plante vit aussi en bordure d’eaux calmes.
Totalement lié aux torrents, le Cincle Plongeur est un merle d’eau capable de marcher sur le fond même du cours d’eau pour se nourrir d’insectes aquatiques.
Excellent “bio-indicateur”, le Perle est un insecte qui révèle par sa présence la bonne qualité du milieu aquatique dans lequel il vit.