Le Queyras subit les effets de la surmortalité de la guerre de 14-18. Elle prend place dans une situation démographique déjà critique, en raison des départs définitifs des jeunes des villages. Lors du second conflit mondial, le Queyras, en raison de sa position frontalière, est une zone menacée.
Durant le printemps de 1940, la plupart des familles sont évacuées. Mais le pays est aussi une zone refuge où les familles installées à Marseille vont trouver protection et nourriture. En revanche, les occupations italienne et allemande se traduisent par des escarmouches avec les maquisards et surtout, en 1944, par le bombardement qui détruit en grande partie le village d’Abriès et plus radicalement encore celui de Ristolas.