En montagne, les crues des torrents sont acompagnées d’érosions et d’accumulations massives de matériaux qui rendent la définition d’une hauteur d’eau complexe. Ainsi des repères de deux couleurs sont posés :
• des repères violets situés à la confluence des torrents de montagne (une zone appelée « cônes de déjection ») pour caractériser une hauteur d’engravement à un endroit précis ;
• des repères bleus placés en fond de vallée, en dehors des cônes de déjection, pour matérialiser des hauteurs d’eau, en dissociant les plus hautes eaux connues et les crues de moindre ampleur.
Au total, grâce à des financements de l’Europe et de l’État, 40 repères de crues ont été posés par le Parc dans dix communes du bassin versant du Guil. Ils sont le résultat d’un travail de recherche réalisé par un stagiaire au Parc en 2020 et d’une étude réalisée par un historien.
Des panneaux expliquant ces repères seront installés cette année sur sept communes volontaires (Abriès-Ristolas, Aiguilles, Arvieux, Ceillac, Château-Ville- Vieille, Eygliers et Guillestre).