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    Tribunes aux anciens Présidents

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    12 mai 2021
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    23 décembre 2021
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    La parole a été donnée aux anciens Présidents, dans le cadre de la révision de charte. Il s’agissait de laisser libre cours à leurs envies : raconter une période clé, une anecdote marquante, une vision du territoire…
    Plusieurs d’entre eux ont répondu favorablement à l’appel, de façon plus ou moins longue. Voici les textes en intégralité de ces quatre tribunes.

    Pierre Eymeoud

    Pierre Eyméoud

    Renouvellement de la charte du Parc naturel régional du Queyras : un rendez-vous à ne pas manquer

    Comme l’écrit Régis DEBRAY « Chaque motte de terre à sa jalousie ».

    C’est en tant qu’ancien Président du Parc du Queyras, Queyrassin de naissance et à l’époque Conseiller Général que j’exprime mon point de vue sur le Parc Régional, sa relation avec le Queyras, l’identité Queyrassine et les enjeux du renouvellement de sa Charte.

    Je ne poserai pas, dans l’absolu, la question de l’existence ou non du PNR car son apport à la préservation de la diversité biologique et du patrimoine sont une évidence.

    Je m’exprime simplement pour définir ce qui me parait être l’intérêt des Queyrassins dans cette période compliquée.

    Amoureux du Queyras c’est sûr, peut-être chauvin : sûrement !

    Un constat

    Dans les années 2000, au côté de Jeannot Meissimilly, pilier historique du PNRQ, béret vissé sur la tête, je me retrouve à Ceillac près de la vieille camionnette Peugeot, seul véhicule du Parc pour réaliser un état des lieux. Rapide état des lieux car : pas de bâtiment dédié pour le matériel, pas de matériel, ci ce n’est celui prêté par la SEM ou le SIVOM, un mini bureau à Guillestre (que j’ai transitoirement et immédiatement agrandi à l’étage supérieur), un territoire sans réserve biologique, sans espace de mise en avant du patrimoine (sauf la crypte sous la Chapelle de Château Queyras), sans traitement des eaux usées, avec des remontées mécaniques souvent placées au Sud, car près des villages et majoritairement vétustes – conséquences d’un choix fort d’aménagement de territoire comme on le verra plus loin.

    Un Queyras, certes magnifique, mais qui avait dans les années 2000, un avenir très incertain, sans projet global, ni horizon partagé.

    Retour sommaire à l’histoire queyrassine : comprendre

    Hormis les problèmes d’accessibilité (Gorges du Guil), mais on a vu pire, rien ne s’opposait à un développement et à un modèle touristique du Queyras identique à d’autres territoires de montagne.

    Bien au contraire : imaginons un appel massif à des capitaux extérieurs, des créations de stations en altitude, y compris une station franco-italienne…

    Largement porté par Philippe Lamour, (certains diraient imposé avec l’appui de l’administration française), le Queyras a choisi de conforter ses villages, de transformer ses agriculteurs en acteurs du Tourisme, création d’hôtels, pensions, gites, petits commerces, SICA habitat, émergence d’emplois liés à la neige : moniteurs, pisteurs…

    Par ailleurs, les seuls centres de vacances à caractère social relevant de municipalités de grandes villes ont vu leurs implantations favorisées et se développer.

    Ainsi le Queyras, son cadre naturel, son patrimoine architectural, son histoire ont été à l’abri d’un mouvement que certains qualifieraient de prédation, destructeur de la montagne.

    Aussi cette option étant affirmée et assumée, la vocation du territoire à être un Parc Régional devenait une conséquence logique d’une orientation devenue irréversible.

    On connait aujourd’hui, les logiques réglementaires et les enjeux écologiques qui rendent tout retour à d’autres options désormais impossibles.

    Le boom de l’or blanc est passé.

    Une urgence en 2000 : redonner de la crédibilité et de la reconnaissance à l’institution « Parc régional du Queyras »

     Finie la rente de situation. Le Queyras devait prouver qu’il méritait son Label, s’il voulait bénéficier d’une image et d’aides financières spécifiques liées à ce caractère exceptionnel de parc, générateur par ailleurs de contraintes.

    La course au « Label Parc » est rude, en Provence Alpes Côte d’Azur ; Songeons qu’aujourd’hui notre Région compte huit parcs régionaux…

    D’où une marche forcée, à mon sens obligatoire, rendue possible par un Conseil Syndical volontaire et une équipe de choc que j’avais recrutée pour épauler le staff existant.

    Dans un délai très court le Parc est entré en phase intensive de propositions et de réalisations.

    On citera par exemple :

    • Premier contrat de rivière des Hautes-Alpes porté par le parc régional. Essentiel, c’était une clause non négociable de la survie du Parc.
    • C’est Sandrine qui a techniquement crée le dossier de candidature en y mettant beaucoup de passion.
    • Création de la Maison du Parc à Arvieux (protection contre les avalanches etc…).
    • Création des bibliothèques, cinéparc….
    • Création de la Maison de la Nature à Ristolas (l’idée de sa structuration interne m’a été donnée par le pavillon Français de l’expo universelle de SEVILLE).
    • Lancement des chaufferies bois Arvieux, Ristolas.
    • Achat et valorisation du Musée du Soum (enfin les visiteurs pouvaient avoir un espace public pour voir et comprendre notre vie d’autrefois et notre patrimoine).
    • Dossier de création d’un incinérateur ordures ménagères couplé à un séchoir bois pour éviter le transit de bennes vides à travers les Gorges… Accepté par les administrations et le plan départemental (j’avais la délégation) au nom de l’excellence du système proposé.
    • Création de la réserve Nationale de Ristolas (grand frisson car la veille de la soutenance à Paris une meute de loups a traversé le village de Ristolas) – dossier mené à bien – (ne manquait que la signature de l’État). Après mon départ.

    Perdre le combat de crédibilité de l’institution aurait valu acceptation d’une banalisation du territoire avec les conséquences en termes d’aides publiques.

    C’était renier les acquis des choix d’aménagements antérieurs.

    Grâce à une très forte volonté politique et une connaissance fine des institutions et des filières de financement, les taux de subvention étaient exceptionnels et les Queyrassins n’ont pas eu de charges financières supplémentaires.

    Aujourd’hui le Parc ?

    Le Queyras demeure un territoire exceptionnel. Outre ses atouts naturels, climat, biodiversité, il n’a pas été saboté par une urbanisation défigurante. Mais ses remontées mécaniques sont souvent au Sud, en basse altitude, près des villages…

    Mais soyons lucides : si le modèle a bien fonctionné des années durant avec l’atteinte d’un équilibre économique et des emplois pour sa population locale, il ne fonctionne plus aujourd’hui. (Évident si l’on regarde l’évolution démographique et les enfants à l’école). Quand on fréquente les Gorges du Guil on est choqué par le mouvement pendulaire des actifs : on travaille dans le Queyras mais on habite à Guillestre.

    Les hôtels familiaux ont très largement disparu, les centres de vacances idem, les propriétaires de gîtes, l’âge aidant ont renoncé à l’accueil : Perte sèche de ce contact, cette mémoire transmise.

    Le péril est identifié : il faut retrouver le chemin d’une population à l’année vivant correctement sur le territoire avec des services publics de qualité.

    Avoir à l’esprit la prolifération des résidences secondaires avec volets fermés qui ne sauraient se substituer à de l’activité permanente.

    Que faire ?

    Spontanément pris en étau entre le tourisme de visite à la journée qui finira par une saturation préjudiciable à l’environnement et des résidences secondaires en nombre croissant, les Queyrassins, grâce à de bons arguments, doivent s’auto-convaincre de la bataille à mener, de la revitalisation des villages et la relance de l’économie locale.

    Le Queyras a des atouts exceptionnels, une identité comparable à aucune autre, un passé avec la République des Escartons ou les femmes votaient dès le 14ème siècle et des générations d’instituteurs fournies à la République….

    Le Parc désormais porte la lourde tâche de valoriser et porter la spécificité du Queyras, d’être le garant de son identité.

    Je sais la tâche très difficile, mais j’ai confiance dans les élus du Parc réunis autour de Christian BLANC – Maire d’Arvieux et Président actuel du Parc.

    Avec la montée en puissance des intercommunalités aux compétences élargies et le mariage quasi forcé et non concerté avec la population du Guillestrois les difficultés seront accrues.

    En effet, ces deux territoires n’ont pas une histoire commune, ou plutôt des rivalités ancestrales et des modèles touristiques aux antipodes.

    Il faudra du souffle, de la volonté, de la persuasion car le combat est aussi local. Et la bonne entente indispensable.

    Certes, il est capital de convaincre les instances nationales du Label mais il est tout aussi important de fédérer autour du Parc et de trouver le chemin en évitant le bruit et la fureur, l’empoignade stérile.

    Mon expérience m’amène à penser que la discussion, la concertation, l’invention, la créativité multiforme des habitants du Queyras sont des atouts décisifs. Opposer les Queyrassins de souche aux autres habitants est une impasse.

    Je pressens « une vague » forte d’engouement pour la destination Queyras suite notamment à la COVID qui pourrait entrainer une dilution de l’identité Queyrassine dans du n’importe quoi…. Le vrai Queyras passe par la construction d’un vrai projet sortant définitivement le pays de la seule carte postale avec l’autochtone en habit d’antan.

    La richesse du Queyras est aussi la diversité et l’originalité de ses habitants.

    Vrai challenge que de les mettre d’accord mais ce qui nous rassemble tous demeure l’attachement et le respect de ce territoire et de son passé ! Et qui veut inventer son avenir.

    Cela passe largement par un Parc régional reconduit.

    Pierre Blanc

    Pierre Blanc

    Je conserve pour ma part deux images fortes du Parc régional.

    Nous sommes en 1977, jeune maire, je participe à l’une de mes premières réunions intercommunales, le Président Philippe Lamour nous explique : « J’ai rencontré Gaston [Defferre, alors Président de l’établissement public régional], il est d’accord. Nous pouvons devenir un Parc naturel régional - ce que nous sommes naturellement-, vous savez, il s’agit d’une structure souple qui nous permettra de mieux entretenir notre nature, de développer nos sentiers, de mieux éliminer nos déchets, de restaurer nos chapelles, nos fours, nos fontaines… Pour le fonctionnement, nous serons les patrons. Qu’en pensez-vous ? »

    L’approbation a été unanime.

    Le Parc était né et dans les années qui ont suivi, il a réellement agi dans l’esprit indiqué. Un service d’entretien et de balisage des sentiers est mis en place ; les négociations pour l’élimination des déchets se font avec le Parc, etc.

    Les élus, la population, les Queyrassins, sont heureux d’être dans un Parc, tout va bien !

    2004 – J’avais bien entendu suivi l’évolution du Parc. Néanmoins, élu Président, je vois les choses de l’intérieur et je découvre un Parc qui s’est considérablement complexifié. Il est maintenant installé dans une grande maison, il emploie plus de vingt personnes. Les fonctions premières existent toujours mais sont devenues minoritaires. On s’occupe d’agriculture, du tourisme, d’architecture, de la nature, de l’eau, du loup… Plusieurs chargés de mission ont en charge des programmes extérieurs : Natura 2000, Leader, Interreg, etc.
    Il faut mettre en place une Réserve naturelle nationale, étudier une réserve de biosphère transfrontalière…

    Bref, il faut suivre ! J’ai parfois du mal. Mais la majorité des habitants du Parc, eux, ne suivent plus. Je vais m’en rendre compte deux ans plus tard, en animant les réunions pour la rénovation de la charte. Les questions les plus fréquentes étaient du genre : « Mais que font-ils donc tous dans cette maison ? », « Il faudrait les voir un peu plus sur le terrain ! », « Mais ce Parc, finalement, à quoi sert-il ? »…
    Une coupure avec la population s’était produite. Est-elle maintenant réparée ?

    Mathieu-Antoine

    Mathieu Antoine

    Le Parc naturel régional du Queyras a, comme les 55 autres Parcs l’avantage d’avoir une feuille de route, qu’on appelle la charte. C’est un atout, une force qu’il faut régulièrement défendre tant il peut susciter la méfiance. « Signant volontairement la charte du Parc, les communes se fixent une règle du jeu commune et témoignent d'une volonté d'exigence vis-à-vis d'eux-mêmes. C'est là la difficulté mais aussi la richesse de la politique et de l'action des Parcs naturels régionaux. »

    Convaincre de l’intérêt que nous avons de concilier la préservation du patrimoine naturel et culturel et l’épanouissement des populations, convaincre qu’un territoire préservé est un sacré levier pour notre économie.

    Le Président que j’ai été a eu souvent le besoin de défendre auprès d’autres élus, d’autres collectivités, de susciter une adhésion réelle à la charte. Car cette charte n’appartient pas au Parc mais à nous tous

    Aujourd’hui, au moment de la rédaction du nouveau projet 2024-2039, au moment où l’urgence climatique, environnementale, sanitaire nous oblige, l’engagement de tous est vital.

    Le Parc, ses élus, son équipe doivent être avant tout des ambassadeurs militants, et la charte doit plus que jamais se décliner en actions opérationnelles. Je ne dirais pas que l’avenir en dépend mais je le pense.

    Il appartient aux élus de porter très haut l’esprit du Parc. C’est peut-être le challenge de cette nouvelle charte.

    Faisons ensemble que le slogan des Parcs : « une autre vie s’invente ici » prenne enfin tout son sens.

    Christian-Grossan

    Christian Grossan

    A la reconquête du pré Michel

    Une « corvée », c’est à dire un temps de travail collectif bénévole a été prévue et annoncée par le parc naturel régional du Queyras pour nettoyer la prairie alpine du pré Michel qui n’est plus fauchée depuis plusieurs décennies des refus de pâturage (l’herbe que n’ont pas consommé les animaux), des plantes arbustives, des cépées sauvages, des bouses séchées qui étouffent la végétation. Cette prairie riche d’une flore exceptionnelle se trouve au cœur de la réserve nationale de Ristolas-Mont Viso.

    Le lieu de rendez-vous a été fixé au parking de la Roche écroulée.

    Sous les premiers rayons de soleil la petite troupe se met en marche armée de râteaux, de scies à main, de sécateurs. La directrice du Parc est là avec le conservateur de la réserve et certains de leurs collaborateurs, quelques bénévoles venus des villages de la vallée sont là aussi. La Sous-préfète de Briançon, toujours attentive à ce qui se passe au Parc et dans la Réserve est présente. Elle porte son fils Thomas, curieux de tout, sur son dos.

    Le sentier serpente dans un bois de mélèze, franchit un petit torrent puis très vite débouche sur le Pré Michel. Au fond de la vallée se dresse fièrement le Mont Viso. Le travail peut commencer.

    On coupe les arbrisseaux, on arrache les herbes sèches, on entasse les bouses de l’été précédent. Le tout est déposé sur des bâches qui seront tirées et vidées au point choisi en lisière de la forêt.

    Là découverte insolite de l’énorme fémur d’une vache dont la mise bas, l’automne précédent s’est mal passé. Sur l’autre versant, sur la route défoncée réservée aux bergers et au gardien du refuge un couple marche avec son chien. L’un des gardes de la Réserve les aperçoit et les rejoint rapidement. Ces randonneurs, le préfet d’un département du sud de la France et son épouse ignoraient que les chiens étaient interdits dans une Réserve nationale. Très compréhensifs ils font demi-tour. Thomas s’active autant qu’il le peut et apprécie particulièrement de glisser avec la bâche…

    La matinée avance et les pauses sont autant d’occasions d’échanges pour évoquer les perspectives du Parc ou de la Réserve, confronter les connaissances des uns et des autres sur la flore et la faune locales, la beauté du site et sa fragilité. Tout près de nous les marmottes sifflent.

    Pour l’avenir le conservateur aimerait pouvoir acheter une moto faucheuse pour assurer réellement l’entretien du Pré Michel désormais livré aux seuls troupeaux. Mais la modeste dotation de l’État couvre à peine la masse salariale des 3 agents qui veillent sur la Réserve Nationale et le Parc sur son budget très contraint également l’aide à faire face à ses missions prioritaires.

    Pris par d’autres engagements pour l’après midi je quitte à regret ce groupe très sympathique qui va partager sur l’herbe un pique-nique convivial.

    Une belle matinée de printemps pour le président du Parc.

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