Du 27 au 29 mars, la Réserve de biosphère transfrontière du Mont Viso accueillait les rencontres annuelles des Réserves de biosphère françaises à Ceillac. Au programme, séances de travail, visites de terrain, conférence grand public.
Pendant ces trois jours, 35 personnes de l'association MAB France et de 10 des 14 Réserves de biosphère françaises, élus et techniciens, se sont réunis pour échanger sur les sujets communs au réseau français des Réserves de biosphère.
Mardi matin chaque Réserve de biosphère a pu présenter un projet mené sur son territoire qui répond aux objectifs de développement durable de l'ONU à l'horizon 2030 (17 objectifs pour transformer le monde).
Les échanges se sont poursuivis sur la stratégie de l'association MAB France et sur les projets de recherche avant de partir pour visiter le village de Ceillac en compagnie du marie et Président du Parc naturel régional du Queyras, Christian Grossan. La visite s'est terminée par un apéritif en compagnie des élus de la commune.
Mercredi matin, des visites de terrain étaient proposées à Montdauphin : le jardin historique et la place forte.
L'après-midi a permis la rencontre avec le lauréat 2017 des trophées de la Réserve de biosphère du Mont Viso et la visite de sa ferme : "le Potazer du Villard".
Un temps d'échange en salle sur l'implication des jeunes dans les Réserves de biosphère et la constitution d'un groupe international a précédé la conférence du soir : Anne Caroline Prévot, directrice de recherche au CNRS et vice-présidente du MAB France a proposé une conférence au grand public sur le thème "Reprenons contact avec la nature".
Jeudi matin, un dernier tour de table sur les trophées dans les Réserves de biosphère et sur la stratégie du MAB France a clôturé ces rencontres.
L'accueil a été particulièrement réussi et chaleureux avec les différents prestataires de Ceillac, Montdauphin et Guillestre sollicités durant des 3 jours.
A cette occasion les partenaires italiens de la Réserve de biosphère transfrontière du Mont Viso ont été invité à participer à ces rencontres qui leur ont donné envie de reproduire ces journées avec leurs collègues transalpins.