Le territoire accusait un retard conséquent dans le domaine de l’assainissement. De plus, les fortes crues du Guil en 2000 ont rapproché les collectivités qui se sont senties démunies pour gérer la situation de crise et remettre en état les sites touchés.
Les collectivités se sont appuyés sur le Parc pour réaliser les études préalables, mener la concertation et animer le premier contrat de rivière du Guil qui a été signé en 2005 pour une durée de 5 ans. Un avenant au contrat de rivière a été engagé en 2011 pour une durée de 3 ans pour poursuivre les actions, permettre leur actualisation financière et engager de nouvelles actions en particulier sur la continuité écologique et la restauration des milieux aquatiques.
Le territoire du contrat est délimité par le bassin versant du Guil et de ses affluents, soit un périmètre de 730 km² compris en totalité sur le département des Hautes-Alpes.
Il regroupe 12 communes, dont 8 situées dans le Queyras et 4 dans le Guillestrois.
Le contrat de rivière a été signé par tous les partenaires : sa structure porteuse, le Parc Naturel Régional du Queyras (PNR du Queyras), les maîtres d’ouvrages, les collectivités ainsi que des partenaires techniques et financiers (Etat, Agence de l’Eau, Conseil Départemental des Hautes-Alpes, la Région PACA, la fédération départementale de pêche, le comité départemental de canoë-kayak, l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques…).
Contrat de rivière du GUILLes enjeux et objectifs du contrat et de son avenant sont déclinés en 3 volets et 4 objectifs :
Le programme d’actions du contrat représente un budget d’environ 28 millions d’euros HT pour un peu moins d’une cinquantaine d’actions.
Le PNR a porté une assistance technique aux communes pour réaliser des travaux de restauration de seuils dans le cadre du contrat de rivière afin de rétablir la continuité écologique des cours d’eau.
La photo montre les travaux sur le seuil du torrent du Bouchet, dans la traversée du village d’Abriès, réalisés en 2012